Un Echec pour une nouvelle vie

Le temps.... Le temps était passer... Et moi j'en était toujours au même point. Je me souvien encore très bien de cette nuit là où je me suis éffondrer sur le sable. Je ne voulais plus de vie... Dans mon ventre. Je me souviens aussi que le lendemain je suis partie avorter... Mais que cela avait échouer. Aujourd'hui je ne sais plus quoi faire. J'en suis à deux mois de grossesse et je ne l'est toujours pas annoncer à maman. Puisque l'enfant est bel et bien là, je suis obliger de le lui dire. Vas-t-elle me traiter de traînée? Ce n'est pas juste. Je sentie les larmes coulée sur mon visage. Je pleurait si souvent. Que s'en était presque devenue une habitude.

Depuis quelques temps maman se fait beaucoup d'argent. Nous en avons profiter pour faire une seconde salle de bain à l'étage. Ses dernier jours j'y passait mes moments de solitude. Je n'est pas encore annoncer au père que j'attendais un enfant. En fait, je l'évite souvent. En cours je ne lui parle pas, et chez moi je ne décroche pas quand il appelle. Cela devient totallement insoutenable pour moi.

Au lycée les rumeurs couraient sur moi. Certains se doutent de ma grossesse et se disent que je suis répugnante. Porter la vie? A mon age? C'était bien la pire chose qui soit pour des Lycéens totallement abrutis. Abruti. Oui. C'est ce qu'ils sont tous. Aujourd'hui c'est Dimanche mais surtout le grand jour où je vais annoncer à ma mère qu'elle deviendra d'ici peu grand-mère... J'ai tellement peur de sa réaction. Tellement peur qu'elle me jette à la rue. Je n'aurait nulle part où allez, et encore moins si je dit à Gabriel que j'attend un enfant de lui, et qu'il n'accèpte pas. Mais ce qui est certain c'est que la vérité devait éclatée. Aujourd'hui même.

Mais peut-être que ce n'est pas une si mauvaise chose. Maman nous  avait dit qu'elle aussi était tombée enceinte par accident mais qu'elle ne regrettait rien et que si elle devait revenir en arrière elle ferais exactement les même choses. Hummm. Dans dix ans.. Je serais mère d'un enfant. Mon enfant rien qu'a moi... Et à Gab'. Quoi qu'il en soit, je n'est vraiment plus le choix. Après le repas tout le monde saura...

Certe, mon avortement était un échèc, mais un échèc pour une nouvelle vie.